Un billet très intéressant vient d’être posté sur le blog de Franck Ramus, docteur en sciences cognitives & directeur de recherches au CNRS
Il est écrit en réaction aux premiers résultats d’une étude de l’INSERM (pour Institut National de la Santé Et de la Recherche Médicale) plutôt favorables à l’approche psychanalytique des Troubles du Spectre Autistique
On peut notamment en prendre connaissance dans le document “Approches psychothérapiques de l’autisme. Résultats préliminaires à partir de 50 études intensives de cas” publié par le Dr Jean-Michel Thurin, psychiatre & psychanalyste (document que je partage en fin de ce billet)
Franck Ramus revient sur ces résultats :
En mars 2012, la Haute Autorité de Santé a publié une recommandation de bonne pratique concernant les interventions proposées aux enfants avec troubles du spectre autistique (TSA).
Faisant le bilan de tous les essais cliniques de telles interventions, ce rapport soulignait le manque criant d’évaluations des pratiques inspirées de la psychanalyse et dites de psychothérapie institutionnelle, ayant majoritairement cours en France. A tel point que la HAS déclara de telles interventions “non consensuelles”, du fait non seulement de l’absence totale d’évaluations, mais également des avis divergents des professionnels consultés à ce sujet.
Lorsque le rapport de la HAS fut publié, le Landernau de la pédopsychiatrie française s’émut de ce que son génie ne fut pas reconnu à sa juste valeur. Parmi les arguments répétés à de multiples reprises, figurait celui d’une recherche en cours de l’Inserm sur les interventions psychanalytiques, dont les résultats auraient été injustement ignorés par la HAS. Par exemple, interrogé le 8/03/2012 sur les recommandations de la HAS dans le magazine de la santé, Bernard Golse indiquait “je tiens à dire que les méthodes psychothérapeutiques sont en phase de validation par l’Inserm”.
POUR LIRE la SUITE c’est ici !
De ce côté, les recommandations de la HAS (pour Haute Autorité de Santé) en matière de prises en charge éducatives & thérapeutiques des enfants avec autisme :
Et par là, le papier de Jean-Michel Thurin :