Syndrome d’Asperger ou autisme de haut niveau ? Maladie ou trouble ?

Syndrome d'Asperger ou autisme de haut niveau ? Maladie ou trouble ?Pour la plupart des gens, le syndrome d’Asperger est une nébuleuse :!:

Il y a ceux qui ne connaissent pas du tout (pour ceux-là, le problème est réglé :P ), mais aussi ceux, très nombreux, qui en ont entendu parler, parfois en lien avec le haut potentiel intellectuel, mais trouvent toujours ce syndrome bien étrange & mystérieux.

Le nom circule, certes, mais finalement sans réellement permettre de saisir de quoi il est question. On ne comprend pas forcément ce qui se cache derrière ces mots :fbhum:

Les gens sont perdus, & oscillent bien souvent entre les idées reçues qui accompagnent l’autisme de manière générale (autiste = déficient intellectuel, personne non-verbale qui bave, qui est enfermée dans son monde, accessoirement qui est enfermée dans un hôpital psychiatrique…), les images solidement incrustées dans l’inconscient collectif liées au personnage de Raymond Babbitt dans Rain Man, qui a terriblement marqué les esprits, & ce qu’ils ont pu voir ou entendre plus récemment dans les médias (à savoir des autistes Asperger extrêmement brillants, mais souvent restant dans une certaine image caricaturale).
Il existe par conséquent un véritable flou autour de ce fameux syndrome lorsqu’on explique aux gens qu’en fait, ils font fausse route dans leur approche & leur compréhension de cette particularité.

Difficulté supplémentaire : ils ne savent pas quel mot poser sur l’autisme…
« Maladie » ? Est-ce une maladie ??? o.O  (question qui m’est souvent posée…) Il faut dire que les articles de presse où l’on accole le terme de maladie à l’autisme sont légion !


A l’occasion de l’anniversaire d’Hans Asperger et dans le cadre de l’année de l’autisme, Grande cause nationale, l’association Asperger-Amitié réalise un micro-trottoir dont les interviewers sont pour la plupart porteurs du syndrome d’Asperger.

Alors encore une fois : non, l’autisme n’est pas une maladie. C’est un trouble neuro-développemental :o
Pour reprendre les termes de la Haute Autorité de Santé, l’autisme est un trouble précoce du développement du système nerveux central. Le terme de « trouble » a toute son importance, car il est la traduction exacte du mot anglais disorder.

Il est erroné de parler de maladie, plus encore de maladie neurologique dans l’état actuel de nos connaissances, puisque il n’y a pas d’anomalies ou de lésions du tissu nerveux. Pas plus que de maladie mentale cachée derrière l’autisme.

Estampillée « Trouble Envahissant du Développement » (d’où l’acronyme que vous avez probablement déjà croisé : TED), en référence au caractère extensif, précoce & durable d’anomalies dans plusieurs domaines du développement, la notion d’autisme a été progressivement amenée à se définir comme « Troubles du Spectre Autistique » (d’où le sigle TSA).


Le syndrome d’Asperger, au même titre que le syndrome de Rett ou que l’autisme dit de haut niveau, est un TED, & un TSA ! En aucun cas une « maladie » telle qu’on la pense & qu’on la définit :up:

Mais justement, ce fameux autisme de haut niveau vient lui aussi ajouter de la confusion à la confusion.
D’abord de par son nom : lorsqu’on parle de « haut niveau », beaucoup comprennent « sudouement », confusion extrêmement fréquente avec le haut potentiel intellectuel, c’est à dire un Quotient Intellectuel ≥ à 130.
Or, l’autisme dit de haut niveau est appelé ainsi seulement par opposition à l’autisme sévère (également appelé autisme de Kanner), dont les sujets ont quelque fois un QI ≤ 70 (selon les données existantes, tous TED confondus, 30% des autistes seraient dans la zone de déficience intellectuelle).


 

Ainsi, dans le cas de l’autisme dit de « haut niveau », il n’est question que de QI situé dans la norme, c’est à dire > à 70 sur l’échelle de Wechsler, pas particulièrement de QI ≥ à 130. Il faut bien garder à l’esprit que 68% de la population a un QI situé entre 85 & 115, & en élargissant à 2 écart-types de la moyenne (qui est placée à 100), on a 95% de la population entre 70 & 130. C’est la norme.
Et donc, lorsque l’on parle d’autisme de haut niveau, on pointe du doigt des personnes avec autisme, mais sans déficience intellectuelle, donc de fait, situées dans cette norme.

A propos de capacités cognitives, il en va de même avec le syndrome d’Asperger. Il n’est pas rare de lire ou d’entendre que les Aspies sont toujours, ou très souvent, surdoués. Mais c’est faux  :x
La définition de ce trouble met en avant l’absence de déficience intellectuelle, point ! Cela signifie uniquement que le QI est > à 70 sur l’échelle de Wechsler, pas qu’il est > à 130.
Si certains Aspies présentent un haut QI (≥ à 130), voire un très haut QI (≥ à 145), il est important de rappeler que la plupart d’entre eux ont des scores situés dans la norme, sans plus.

Mais au delà des questions de scores aux tests psychométriques, ayant au fond peu d’importance, le syndrome d’Asperger se manifeste très différemment d’une personne à l’autre. Je dis souvent qu’il y a autant d’autismes que d’autistes  :^^:
Certains Aspies seront dotés d’un talent exceptionnel dans un domaine très précis, d’autres auront des facultés hors norme dans un ensemble plus large ; mais une chose les unit tous : leurs difficultés à interagir socialement & à évoluer parmi les personnes neurotypiques.

Pourtant, de nombreux adultes touchés par le syndrome d’Asperger n’ont jamais atterri entre les mains de psy, & la plupart ignorent même totalement qu’ils sont Aspies.
Parce que leur besoin de solitude, leur manies, ce que j’appelle leurs « bizarreries » ou encore leur grande naïveté, s’ils ne sont pas trop accentués, peuvent tout à fait donner l’impression qu’ils sont seulement des originaux…
Quant aux adultes d’aujourd’hui qui ont consulté à l’époque de leur enfance ou leur adolescence, ils ont flotté entre divers diagnostics :

« Les symptômes du syndrome d’Asperger ont été longtemps confondus avec la déficience légère, l’obsession-compulsion, l’hyperactivité ou la schizophrénie. »
Pr Laurent Mottron, psychiatre & chercheur français en neurosciences cognitives, directeur scientifique du Centre d’excellence en troubles envahissants du développement de l’Université de Montréal (Cetedum)

Il y a à peine une 20aine d’années, les psychiatres élargissaient la définition de l’autisme en y incluant les autistes loquaces, en considérant cependant toujours ces derniers comme déficients mentaux. C’est véritablement à l’émergence du syndrome d’Asperger que la communauté médicale s’est ouverte à la perspective d’une intelligence chez certaines personnes autistes  :round:

En 1943 le pédiatre autrichien Hans Asperger est le premier à avoir décrit le syndrome qui portera son nom par la suite, en notant dans sa thèse les caractéristiques de l’autisme chez des enfants dont l’évolution du langage semblait normale. Cette description sera publiée l’année suivante dans le journal « Archiv für Psychiatrie und Nervenkrankheiten » (Archives de la psychiatrie & des maladies nerveuses).
La même année (1943), le psychiatre austro-hongrois Léo Kanner, exilé aux États-Unis depuis de longues années, publie un article, intitulé « Autistic Disturbance of Affective Contact », où il postule à partir de 11 cas d’enfants (8 garçons & 3 filles) qu’il suit depuis 1938 que plusieurs troubles qui étaient auparavant dispersés sous des appellations variables, ne forment en réalité qu’une seule problématique. L’appellation « autisme infantile précoce » est donnée l’année suivante au syndrome qui porte aujourd’hui son nom, l’autisme de Kanner.
Mais les recherches de Léo Kanner ont totalement éclipsé celles d’Hans Asperger, & malheureusement, la thèse de ce dernier sur les enfants autistes loquaces dormira  dans l’indifférence la plus complète pendant près de 40 ans.

C’est Lorna Wing, psychiatre britannique spécialiste de l’autisme, qui la dépoussiérera au début des années 80. Et il faudra encore attendre 1991 pour que les écrits d’Hans Asperger soient enfin traduits en anglais, par la psychologue Uta Frith, pionnière dans l’étude de la dyslexie & de l’autisme, avant d’attirer l’attention de la communauté scientifique, puis… tardivement… celle de l’Organisation Mondiale de la Santé.

Aujourd’hui, on parle volontiers de « continuum autistique » afin de signifier la grande diversité de profils rencontrés dans l’autisme.
Dans ce concept, il y a 3 dimensions de troubles qui peuvent variables de par leur nature comme de par leur intensité. C’est que l’on nomme la « triade autistique » qui comprend à la fois :

  • les interactions sociales
  • la communication
  • les intérêts & activités limités, restreints, stéréotypés

L’autisme se manifeste de différentes façons selon les personnes. Dans la Classification Internationale des Maladies (« CIM-10 » pour la 10èmeédition, qui est la classification qui doit impérativement être utilisée pour les certificats médicaux à l’attention de la MDPH), la communauté scientifique considère que les TED englobent différents profils autistiques ainsi que d’autres troubles.
Il y a donc pour la CIM-10 huits catégories de TED séparés & indépendants avec des troubles qui leur est propre (à noter que cette classification est en cours de révision) :

  • F84.0 autisme infantile l’autisme sévère
  • F84.1 autisme atypique (3 sous-classes ont été proposées par l’OMS : autisme atypique en raison de l’âge de survenue, autisme atypique en raison de la symptomatologie, autisme atypique en raison de l’âge de survenue et de la symptomatologie)
  • F84.2 syndrome de Rett
  • F84.3 autre trouble désintégratif de l’enfance
  • F84.4 hyperactivité associée à un retard mental et à des mouvements stéréotypés
  • F84.5 syndrome d’Asperger
  • F84.8 autres troubles envahissants du développement
  • F84.9 trouble envahissant du développement, sans précision

Pour la plupart des spécialistes, les personnes présentant un profil d’autisme de haut niveau peuvent parvenir à suivre une scolarité & acquérir une certaine autonomie, mais ils garderont un fonctionnement autistique.
Selon la communauté scientifique, rien ne permet de déterminer en amont quels enfants atteindront un fonctionnement de haut niveau mais une prise en charge précoce & adaptée maximisera les chances.

L’autisme de haut niveau est donc dissocié du syndrome d’Asperger. Il n’est pas un autre nom que l’on aurait donné au SA, comme on parle par exemple de surdouement & de précocité intellectuelle pour une seule & même chose  :oops:

Ce qui caractérise l’autisme de haut niveau : un retard de langage (& bien souvent, dans les profils cognitifs, de faibles scores aux subests verbaux des tests psychométriques). Ce qui n’est absolument jamais le cas chez les personnes touchées par l’autisme Asperger qui, elles, parlent toujours en âge normal (voire bien plus précocement !) & maîtrisent particulièrement cette sphère langagière.

Certains Aspies tiennent comme à la prunelle de leurs yeux à cette distinction & sont fortement agacés quand, dans les médias, on parle de syndrome d’Asperger pour des autistes qui n’ont par exemple pas été loquaces avant l’âge de 6 ans  :(
C’est une hérésie pour ces farouches défenseurs du syndrome d’Asperger en tant qu’entité pleine & entière.

Personnellement, je n’apporte pas une grande importance à cela, & je pense qu’à l’âge adulte les 2, syndrome d’Asperger & autisme de haut niveau, se rejoignent dans les grandes lignes.
Il est intéressant de souligner qu’aux États-Unis par exemple, les livres sur le SA couplent très souvent dans leur titre le « High-Functioning Autism »  :)

   

Du reste, le Pr Laurent Mottron partage cette vision des choses, comme en témoigne cette déclaration :

« De plus en plus de spécialistes croient qu’il s’agit de la même maladie, mais il ne faut pas croire que tous les autistes de “haut niveau” sont des “Asperger”.

La distinction entre les deux syndromes réside dans l’apprentissage du langage. Les enfants “Asperger” prononcent des phrases avant l’âge de trois ans. Mais une fois adultes, la différence n’existe plus. Les symptômes sont identiques et l’approche thérapeutique, la même.

Les pédopsychiatres semblent aujourd’hui préférer le diagnostic d’Asperger au lieu d’autisme de “haut niveau” pour ne pas choquer les parents. » explique le Pr Laurent Mottron

Et preuve supplémentaire de l’évolution inexorable de ces classifications au fil du temps, la dernière version du DSM (le DSM-V, qui n’est pas encore sorti en France mais est déjà utilisé aux États-Unis & au Canada) publiée par l’Association Américaine de Psychiatrie élimine officiellement plusieurs diagnostics communs du spectre autistique.
Le syndrome d’Asperger, tout comme le trouble envahissant du développement non-spécifié ou les troubles désintégratifs de l’enfance seront désormais réunis dans un seul & même diagnostic de Trouble du Spectre Autistique.
:finger: dans l’Hexagone, les organismes officiels utilisent la classification CIM-10 évoquée plus haut. Le DSM-V n’aura donc vraisemblablement aucun effet avant la publication de la prochaine édition du CIM (CIM-11). 

En France, selon la Haute Autorité de Santé, une personne sur 150 est autiste. Dans le monde, la prévalence retenue serait plutôt de une sur 110, toutes formes de TED confondues.
Avec ce dernier taux, 600 000 personnes seraient concernées par l’autisme, dont les ⅔ (400 000) étant des adultes.

Éric Fombonne est un éminent psychiatre français, spécialiste de l’autisme, directeur du Département de psychiatrie de l’Hôpital pour enfants de Montréal & directeur du Département de pédopsychiatrie de l’Université McGill.
Selon l’étude qu’il a mené & que je partage ci-dessous, la prévalence

  • des TED, tous profils confondus, est de 63,7/10 000
  • celle de l’autisme infantile (dont 70% avec retard mental) de 20,6/10 000
  • celle du syndrome d’Asperger de 6/10 000
  • celle de l’autisme atypique de 37,1/10 000 (c’est-à-dire plus de la moitié !)

Le sexe/ratio est globalement de 5 garçons pour 1 fille, mais dans le cas du syndrome d’Asperger, ce chiffre peut varier jusqu’à  7 à 10 garçons pour 1 fille. Dans toutes les études, la proportion de garçons est toujours largement supérieure à celles des filles.

Étude épidémiologique de l'autisme, Fombonne (cliquez pour ouvrir, au format PDF)

Étude épidémiologique de l’autisme, Fombonne (cliquez pour ouvrir, au format PDF)

 

Un autre document très intéressant, bien que datant de 2006 : une interview du Pr Fombonne pour l’Inserm à propos de la prétendue explosion des chiffres depuis quelques années…

L’autisme, une épidémie ? Fombonne répond à l'Inserm, mai 2006 (cliquez pour ouvrir, au format PDF)

L’autisme, une épidémie ? Fombonne répond à l’Inserm, mai 2006 (cliquez pour ouvrir, au format PDF)

 


 

:finger:  quelques billets complémentaires pour mieux comprendre le syndrome d’Asperger ⤵

 


 

Pour retrouver les différents tests… ⤵

 

  • Ceux non-validés (qui n’ont donc aucune valeur pronostique) :
    – l’Aspie Quiz de Leif Ekblad

 

 

✏ Et pour aller au-delà du blog, je suis l’auteure de trois ouvrages parus aux éditions Eyrolles ⤵

– “Asperger & fière de l’être. Voyage au cœur d’un autisme pas comme les autres“. Un regard unique en France sur le combo syndrome d’Asperger / haut potentiel intellectuel, paru en 2017 ; il est préfacé par le Dr Laurie-Anne Sapey-Triomphe & postfacé par le Pr Laurent Mottron ❤

 

Asperger et fière de l’être” est également disponible au format audio-book ⤵

 

🆕 Après sa version en livre audio 🎧 … “Asperger & fière de l’être. Voyage au cœur d’un autisme pas comme les autres” paraîtra au mois d’octobre au format livre de poche


“Asperger & fière de l’être”
bientôt en livre de poche

 

– “Les Tribulations d’un petit zèbre. Épisodes de vie d’une famille à haut potentiel intellectuel” paru en juillet 2016, préfacé par Arielle Adda & le Dr Gabriel Wahl :^^:

– “L’Enfant atypique. Hyperactif, haut potentiel, Dys, Asperger… faire de sa différence une force“, un livre-outil paru en 2018 dans la collection très particulière (& en quadrichromie :round: ) “Parents au top:fbnerd:

          
Cliquez pour ouvrir                   Cliquez pour ouvrir

 

 

Ainsi que la préfacière de ⤵

– un beau témoignage “Mon parcours de dyspraxique. Récit d’un handicap invisible” de Julien D’Arco, paru aux éditions Eyrolles :up:

– la réédition 2020 du best-seller “L’Asperger au féminin” de Rudy Simone, aux éditions De Boeck Supérieur :love:

                
Cliquez pour ouvrir                Cliquez pour ouvrir

 

A propos Alexandra Reynaud

Twice Exceptional 【aspie HPI】&【synesthète】, diagnostiquée à 32 ans ◦˚ஐ˚◦ Ex-blogueuse & conférencière • Auteure aux éditions Eyrolles
Ce contenu a été publié dans Diagnostic & identification, avec comme mot(s)-clé(s) , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , . Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

67 réponses à Syndrome d’Asperger ou autisme de haut niveau ? Maladie ou trouble ?

  1. Revert dit :
    Bonjour Aspergirl,

    Merci beaucoup pour ce texte très très intéressant ! Je le garde précieusement et je m’abonne à votre newsletter. Je suis une autiste de haut niveau de 55 ans et mon fils de 21 ans est aspie avec un QI de 152; l’ennuis, c’est nous avons le trouble du déficit de l’attention et ça rend la vie difficile.
    votre blog a l’air passionnant.

    Pascale

    • La p'tite Québécoise dit :
      En quoi le QI est important ? en quoi le QI ferait une différence ?
      • lardant dit :
        bonjour la petite quebequoise oui le trouble de l attention est typique chez les aspies et cela entraine de serieux problemes dans la vie courante mais il faut faire avec ca n est pas facile pour soi et pour les autres ;mais nous sommes comme cela et il faut l accepter
        • Sansuite dit :
          Bonjour,
          Le QI ne fait aucune différence pour les Apies puisqu’il fait partie du diagnostic. Le déficient mental ou l’enfant “surdoué” sont évalué dans le cadre plus complet d’un examen psychotechnique. Les autistes types ont un QI <70 les autres sont dits de "haut niveau !."
          Le QI est une indication quantitative standardisée qui est très populaire parce que permettant un classement rapide et sans état d'âme. Il dépend de celui qui l'a établi et du niveau socio-culturel de la personne testée, de ses origines ethniques etc. Aspie ou pas. Il est très critiqué et de nombreux tests alternatifs sont proposés pour le remplacer.
          Bien cordialement.
  2. sylvie dit :
    bonjour je suis mere d une jeune adulte de 24 ans qui vient de recevoir un diagnostic de autismre de haut niveau et j ai moi meme 55 ans…au plaisir de vous entendre :)
  3. stella dit :
    bonjour,
    ma petite puce de 5 ans vient d’être diagnostiquer asperger, c’est vraiment trés dur… mais on l’aime trés fort alors sa vas le faire… :fblove :fblove :fblove :fblove
    moi j’ai 39 ans et je suis en train de faire les test apparement c’est pour moi aussi…
    merci pour toutes vos infos :like:
  4. Alex dit :
    Si tout le monde était Asperger je suis PERSUADE qu’il se porterait 100 000 mieux.
    L’uniformité est la MORT. P.S. euh..j’en suis un, …évidemment… :)
    • Lulu dit :
      Bonjour.
      Si TOUT LE MONDE était Asperger, ce serait également très uniforme.
      J’en ai un peu marre du “racisme” anti-neurotypique.
      Bientôt ce seront eux les personnes porteuses de trouble.
      Si être “Aspi” (on n’EST pas Aspi, on souffre d’un truc, mais Aspi n’est pas une identité en soi, quand même) était si agréable, ça se saurait.

      An 2062 : ” Bonjour je viens consulter pour savoir si je suis neurotypique”.
      J’ai peur du diagnostic !

      • Camille dit :
        Moi ça me dérangerait pas de faire partie d’une majorité d’aspies en 2062 ;-)
        Plus de loyauté, moins de mensonges, plus de pragmatisme et de logique, moins de hiérarchie, de dogmatisme et d’autoritarisme, plus de créativité et de calme…

        Je me vois moi-même comme aspie, vous vous voyez comme personne ayant le SA, les deux explications sont valables et compatibles, tout dépend du point de vue de chacun, c’est ça qui fait la richesse de nos expériences a un moment donné.

        • Lulu dit :
          Désolée, je ne peux admettre une telle volonté d’homogénéité.
          Revendiquer un monde “tous pareil” est une dictature.
          Moi en tant que très-neuro-typique, je suis également douce avec mon prochain, même les pires, je suis très honnête, je ne cherche pas le mal, bref j’ai de nombreuses caractéristiques des “Aspis”, mais j’adore communiquer, être dans la foule ne me dérange pas, je peux avoir beaucoup de stimuli sans stresser outre mesure. Par contre je n’ai aucun sens de la précision, de l’organisation, et encore moins de l’art. Et il est vrai que pour connaitre très bien les personnes vivant avec ce trouble, je refuse ce terme d’ “Aspi”, qui bien qu’assez mignon dans sa tonalité, évoque plus l’aspirateur que l’Asperger. Asperger n’est jamais une personnalité, c’est une caractéristique sur une personnalité.

          Nous sommes obligés de vivre ensemble, avec nos différences. Ce n’est pas en revendiquant un “tous pareil” que l’on peut évoluer.
          Ce n’est que mon avis, mais je le partage.

          • Camille dit :
            Moi aussi je suis contre l’homogénéité, c’est la société qui veut que tous le Monde soit pareil car la différence fait peur. Pour moi être autiste c’est partager un aspect commun, comme être noir, ou homosexuel etc.. Les individus ne doivent pas être ré réduits à leur différence.
        • S dit :
          j’ai déjà vu des gens se disant aéspies mentir et essayer de manipuler…
    • GALI dit :
      Bonjour,
      j’ai un fils diagnostiqué Autiste …. ???, lol, il a 15 ans impossible d’avoir un diagnostique CRA avant 2 ans, j’aimerais bien que les personnes ayant fait leur vie (50 et plus) arrêtent de vouloir être étiqueté, d’autres ont besoin du diagnostique pour leur avenir scolaire, professionnel etc… si vous voulez savoir si vous avez un QI élevé faites comme moi, regardez vos loisirs et votre naiveté constante, j’ai 56 ans, j’étudie les langues, l’anthropologie, la biologie, etc… et vous ?
      • “j’aimerais bien que les personnes ayant fait leur vie (50 et plus) arrêtent de vouloir être étiqueté, d’autres ont besoin du diagnostique pour leur avenir scolaire, professionnel etc…”
        ???
        C’est étrange comme manière de comprendre le besoin de diagnostic !?

        Alexandra

      • Guillaume dit :
        J’ai 40 ans. Ca fait 10 ans que j’ai envie de mourir à tous les jours. Deux ans que je me suis pris en main pour trouver ce que j’ai, dans l’espoir de trouver les outils (médicaments, thérapie, modifications à l’hygiène de vie, etc.)

        Dernièrement, une spécialiste a émis l’hypothèse du syndrome d’Asperger. Et selon mes recherches préliminaires, ça colle…

        Je suis désolé pour votre fils. Mais je ne me priverai pas du diagnostic sous prétexte que j’ai terminé mes études depuis belle lurette et que j’ai une belle famille et un super boulot.

  5. Maman F. dit :
    Mon fils de 12 ans est Asperger et a eu beaucoup de chance d’être diagnostiqué vers 3 ans car depuis, grâce à ce que j’ai pu mettre en place au quotidien à l’aide de sites (je dois bien l’avouer essentiellement québécois), sa progression a été impressionnante. A l’heure actuelle, on me demande régulièrement si je suis sûr qu’il soit Asperger: eh bien oui, il a été reconfirmé Asperger il y a à peine un mois mais ce n’est plus évident de le déceler. Personnellement, plutôt que de penser en terme de maladie, de trouble ou autre mot qui porte somme toute quelque chose d’handicapant, j’ai préféré penser en terme de caractéristique et cela m’a beaucoup aidé.
    Maman F. et son fils E.
    • eva dit :
      bonjour! mon fils a deux ans et tout laisse penser qu’il est autiste
      j’aimerais bien prendre contact avec vous afin de vous poser quelques questions,
      merci
    • Maite dit :
      Bonjour mon fils de 33 ans fait actuellement des tests au cra et la psy que mon fils voit m’a dit qu’elle pense qu’il est asperger.
      Pouvons nous correspondre afin que vous me disiez ce que vous avez mis en place avec lui svp.
      Mon adresse mail est: maitefontes@orange.fr
      Merci d’avance.
      Maite
  6. Celeb_Angel dit :
    Un grand merci pour cet article particulièrement intéressant.
    Je suis en dernière année de Master Enseignement et je prépare un mémoire sur l’intégration des enfants Asperger dans les classes ordinaires. Votre blog et toutes les ressources que vous mettez à notre disposition sont une vraie mine d’or !

    Merci !

    • nico d'ardèche dit :
      Bonjour Celeb-Angel, je vous souhaite beaucoup de courage pour vos études concernant l’intégration des Aspies. Nous avons un petit Victor, âgé de 10 ans, diagnostiqué depuis ses 5 ans qui est en CM2, et qui passe en 6ème. Il est actuellement scolarisé dans une école privée car…les instits de l’école publique ( école de Vesseaux en ardèche) refusaient de mettre en place les méthodes comportementales, sous prétexte “que ces méthodes sont pavloviennes” et “qu’il (mon minot) n’était pas un chien”…sic….Vu que l’éducation nationale est une grande famille, au sens sicilien du terme… il ne s’est rien passé concernant le refus des enseignants de mettre en place ABA, TEACH ou PECS, malgré le fait que nous avions un pôle éducatif privé composé d’une psychologue et d’une orthophoniste qui avaient laissé leurs mails et téléphones pour épauler les enseignants dans la mise en place des outils. Je veux dire par là que les “enseignants” avaient toutes les aides possible pour permettre à Vic de s’épanouir….Il me semble pourtant que ces méthodes sont reconnus par l’éducation nationale et la Haute Autorité de Santé, non?
      Actuellement, la scolarité se passe plus ou moins bien, avec une AVS pas formée… et surtout mon garçon doit faire face au harcèllement dans la cour de récréation….Après en avoir eu assez de subir, Victor a voulu faire un sport de combat pour se défendre : KICK BOXING!!! Son coach est fantastique et, Vic est super content d’apprendre des “gestes” pour se faire respecter.
      Alors, les papas, inscrivez vos enfants au judo, au karaté, à la boxe anglaise, française, thaï…apprenez leur à se défendre car les enfants Aspies sont des victimes toutes désignées!!!!
      Salutations combattantes à toutes et à tous!!!!!!!
      • bleue dit :
        bonjour,
        effectivement beaucoup d’enseignants ne cherchent pas à se former et sont très attachés à leur petit confort; rien ne doit transpirer des salles de classe et les AVS ne doivent surtout pas trop s’y connaître au risque de vexer les personnel éducatif. quant’aux enfants qui ont des troubles situés sur le spectre de l’autisme, c’est bien connu , il ne s’agit que d’un problème d’éducation!!! si en plus vous faites toutes les démarches auprès de la MDPH par exemple pour avoir un personne pour aider votre enfant, il arrive qu’on vous vole cette personne pour la mettre dans un autre classe car c’est pas si grave, tout va bien!!!
        et surtout ne dites jamais que votre enfant à une ouïe trop développée et que le bruit empêche la concentration nécessaire pour ne pas perdre le fil de sa pensée, on vous répondra que vous porter des jugements sur les méthodes éducatives….
        Ah, nos enfants sont abîmés 24 heures par semaine dans ce système “idéal”
        • Sève Instit dit :
          Il était une fois, un petit garçon plein de vie, avec des gestes un peu brutaux, pas toujours bien compris de ses copains (une baffe en guise de bonjour) et débordant d’une affection pas toujours très bien perçue des copines (une “léchouille” sur la joue). C’était un petit garçon intelligent, entrant au CP en sachant déjà lire, avec un vocabulaire très élevé, une franchise sans filtre et… une passion immodérée pour les voitures et les circuits.
          Son papa et sa maman, avertie par l’école maternelle des “difficultés de leur fils à avoir un comportement socialement adapté” s’étaient tournés très tôt vers le CMP, puis la MDPH.

          Au CP arriva une première AVS. Non formée, montrant des gestes et des regards dégoûtés face à l’enfant. (Hé oui, le petit garçon mettait les doigts dans son nez, mâchouillait ses crayons… comme beaucoup d’enfants d’ailleurs.)
          La maîtresse qui avait 22 autres élèves voyait bien cela…
          Un entretien, deux entretiens, trois entretiens avec l’AVS… sans amélioration. Aucun lien de confiance ne pouvait s’établir entre l’AVS et l’enfant, entre la maîtresse et l’AVS.
          Est-ce la faute de la “vilaine AVS” ? Le monsieur de pôle emploi lui avait pourtant dit “Vous avez fait secrétaire, vous pouvez faire AVS !” (Soit dit en passant, le monsieur de pôle emploi avait-il été lui-même été informé de ce qu’étaient les missions d’une AVS ?)
          Voyant son élève développer de plus en plus de manifestation d’anxiété, la maîtresse obtint un changement d’AVS… La nouvelle AVS venait d’une CLIS où elle s’y trouvait très bien. Il y eut donc un échange poste à poste car, les AVS sont de simples pions interchangeables, n’est-ce pas ?
          La situation ne fut pas pire, mais pas tellement meilleure. La nouvelle AVS arrivant en fin de contrat, elle partit à la fin de l’année du CP.
          En CE1, le petit garçon eut une nouvelle AVS. Une “petite jeune”, regardée d’abord avec méfiance par les parents de l’enfant.
          Ne jamais se fier aux apparences.
          Une main de fer dans un gant de velours.
          La personnalité, la démarche exacte qu’il fallait à cet enfant pour s’épanouir.
          La MDPH refusa le financement d’un PC portable, pourtant recommandé par la psychomotricienne. Les parents en achetèrent sur leurs propres deniers. L’AVS aida l’enfant à apprendre à s’en servir pour le travail.
          Mars du CE2 (mars 2016, donc) : Hein ?! Quoi ?! Comment ?!!! Le contrat de l’AVS arrivait à son terme. Et oui, pas plus de 2 ans pour les contrats aidés. Une nouvelle relation à construire, enfant-AVS-enseignant.

          En CP, la maîtresse a eu du mal à aider ce petit garçon dans les apprentissages mathématiques en particuliers. La maîtresse a eu du mal à gérer les relations avec des AVS non formées pour les troubles autistiques. La maîtresse a eu du mal à gérer certaines périodes où l’enfant (avec ou sans traitement médicamenteux) montrait des signes d’une anxiété envahissante. J’entends déjà dire : “La maîtresse avait une AVS, pourtant, non ?”
          “Les maîtres et maîtresses sont formés à cela pourtant, non ?”

          La maîtresse de CP, c’est moi. Nous ne sommes pas réellement formés. Ce n’est pas une conférence par-ci, par-là qui nous forme réellement. Les AVS ne sont pas formés.
          Alors, au lieu de tirer à bouts portant sur des maîtresses se formant comme elles peuvent, sur le Net, par des lectures ou par des entretiens sur leur temps personnel avec différents professionnels de l’autisme, cherchons ENSEMBLE des solutions pour améliorer l’intégration des enfants avec autisme.
          Aucun enseignant de mon école n’a jamais rejeté quelqu’ enfant que ce soit.

          Ma collègue de CE2 est totalement impliquée pour l’intégration de cet enfant qui a énormément progressé depuis y compris socialement (Il joue maintenant avec ses pairs et… ne lèche plus les joues des petites filles !).
          Pourtant elle comme moi avons eu nos moments de doutes pédagogiques, relationnels. Quand on est maîtresse, on est aussi souvent seule face à l’attitude déstabilisante d’un enfant avec autisme.
          On est seule quand il faut chercher d’autres chemins pédagogiques pour faire passer une notion.
          On est seule quand on se demande si “on fait bien”. On se décourage, on s’énerve aussi, puis on s’en veut.
          Parfois, on pleure aussi le soir, en rentrant chez soi, en se disant “C’est complètement crétin d’avoir crié sur ce petit coco aujourd’hui, tu le sais et pourtant tu l’as quand même fait.”
          On est seule face à la détresse des parents qu’il faut rassurer.
          On est seule face à notre institution qui nous dit “Vous avez une AVS. Vous avez assisté à telle animation pédagogique alors, vous avez des billes.” On se sent impuissante, voire parfois même, dans les moments les plus sombres, totalement incompétente : “Comment ? Même avec une AVS, tu ne t’en sors pas ?!”

          Alors, quand je lis : “effectivement beaucoup d’enseignants ne cherchent pas à se former et sont très attachés à leur petit confort; rien ne doit transpirer des salles de classe et les AVS ne doivent surtout pas trop s’y connaître au risque de vexer les personnel éducatif”, cela me fait bondir.
          Des incompétents fainéants, il y en a dans tous les corps de métiers, malheureusement. Personnellement, j’ai davantage rencontré d’enseignants attachés à leur métier et aux enfants (y compris aux enfants dits “différents”) que le contraire.
          Bleue aura sans doute eu une expérience malheureuse.

          Il me semble plus constructif d’unir nos énergies pour faire changer les choses.
          Une pétition circule par exemple pour la professionnalisation du métier d’AVS. Vous la trouverez sur Internet.
          “AESH : Pour un véritable emploi statutaire à temps plein pour tou-te-s”

          Il me semble qu’en travaillant ensemble, on arrive à plus d’efficacité. Dépassons les préjugés !

          • Binate fatou dit :
            Merci très chère j ai c problèmes et j ne sais quoi vraiment fait c est malheureux pour nous parents
          • Isabelle dit :
            Bonjour,
            Ce petit commentaire pour vous dire que vous avez raison de faire valoir vos efforts et vos difficultés à titre de professionnelle. En ce qui me concerne, si vous le permettez, je vous encourage vivement dans vos efforts et je vous dis bravo ! Je suis moi même enseignante et maman de Maxime, diagnostiqué autiste à l’âge de 8 ans. À ce titre, je peux vous garantir que je suis sur le parcours du combattant face à des enseignants qui ne respectent pas les référentiels et les droits à la scolarité des enfants autistes. S’il existe des enseignants comme vous qui tentez d’aider au mieux les enfants en difficulté, il en existe également un trop grand nombre, soit disant spécialisés, qui au contraire ne remplissent pas leur mission. En tant que parent, j’ai le droit de demander au chef d’établissement une intervention du CRA pour sensibiliser l’équipe pédagogique et autres personnels à l’autisme. Mon fils est en 4e ULIS et je demande qu’il soit en intégration dans les matières disciplinaires et c’est le cas cette année sauf pour les maths. Cette année encore, j’ai demandé à la principale cette sensibilisation par le CRA pour aider le personnel à aider mon fils. Une fois de plus, ma demande a été refusée et pourtant la principale, nouvelle dans l’établissement, était enthousiaste au moment où j’avais formulé ma demande. La liste des griefs est très longue encore. S’il est utile de signer des pétitions pour une professionnalisation de la fonction, il faut entendre aussi les parents par rapport aux difficultés qu’ils rencontrent dans un système qui accorde des droits à la personne en situation de handicap, droits qui ne sont pas respectés par certains professionels.
            Pour finir mon commentaire ou commencer !… un ouvrage pour les enseignants, qui ne concerne pas forcément l’autisme en particulier :

            Les notes : fin du cauchemar ou En finir avec la constante macabre

            Auteur : André Antibi

          • Estelle ND dit :
            votre témoignage m’a bouleversée. (et je ne suis pourtant pas concernée de près par l’autisme, je suis juste maman d’enfants dys.)
            et je suis également…une dame du pôle-emploi qui donne parfois des offres demploi dEVS …en sachant bien toute l’hypocrisie du système…des contrats aidés pour des gens éloignés de l’emploi qui vont venir aider des enfants en difficulté…tout un programme!…
            merci à vous pour ce beau témoignage
          • Isabelle dit :
            Merci pour votre témoignage, je suis AESH depuis 4 ans au collège, je m’occupe de Thomas qui est autiste de haut niveau, il a fallut que je fasse ma place et la place de Thomas dans l’école et dans la classe, je parle beaucoup avec les professeurs et avec les élèves aussi. Thomas a beaucoup progressé en 4 ans et l’année prochaine nous allons au lycée ! Il va falloir que l’on refasse notre place. Je n’ai pas de diplôme mais je me suis sentie tout à fait capable de faire ce métier, qui n’en ai pas un d’ailleurs, j’aime ce que je fais et je continuerai tant que je pourrai. En tout cas il faut professionnaliser ce métier avec un salaire décent ! J’ai envoyé déjà deux pétitions en 2013 et 2014, aux Ministres de l’Education à M. Peillon et à Mme Vallaud-Belkacem et aux Ministres des Personnes en Situation de Handicap Mmes Carloti et Neuville, j’ai eu des réponses assez vagues mais j’attend toujours que ça bouge ! ça n’avance pas ! Je viens d’aller chercher le document, dès la rentrée je la ferai circuler.
        • maïa dit :
          Bonjour, je suis aspie et prof des écoles, je suis trés choquée par ce que tu écris! Que certains enseignants ne fassent pas d’effort, certainement, mais il est trés injuste de faire des généralités! Les profs des écoles ne sont pas formés à l’autisme, n’ont pas d’aide financière (materiel), ne sont pas soutenus, et ont entre 25 et 30 élèves par classe, parmi lesquelles des problématiques sociales aussi handicapantes que l’autisme ou toute autre trouble ou maladie. Et pourtant bon nombre de mes collègues sont très investis, et font de leur mieux. Arretons de faire croire que c’est de la faute des enseignants Vouis savez ce que c’est une classe de 30 élèves??? Imaginez l’épanouissement de l’aspie! Si pour nous c’est difficile avec un enfant, imaginez une salle avec 25 gamins! Cependant je suis désolée pour vous si vous ^étes tombée dans une école “pourrie”, cdt
    • Isabelle dit :
      Bonjour, mon fils a été diagnostiqué à l’âge de 8ans et depuis, je me bâts pour qu’il puisse bénéficier de prises en charge en rapport avec ses particularités et pour faire respecter ses droits notamment dans sa scolarité. Maxime a 14ans. Merci pour les informations diffusées dans ce blog. Je suis très intéressée par le mémoire sur l’intégration des enfants Asperger dans les classes normales. Pouvez vous me contacter ? Merci ! Isabelle
  7. Émélie dit :
    Bonjour,
    Mon fils de 25 ans est Asperger. Je suis au quotidien avec lui… et j’ai toujours respecté le fait qu’il perçoive le monde différemment et qu’il ait des sujet qui le passionnent à l’exclusion de tout autre sujet. Mais croyez-moi l’école n’est pas prête pour cela, et pour beaucoup le monde du travail non plus… et pourtant… Pourquoi notre “perception” serait la bonne, la seule et unique et serait la norme…
    Le problème d’un certain nombre d’Asperger est leur place dans la société, pardon “non-place”, devrais-je dire.
  8. tylacine manga dit :
    que le”trouble” soient d’ordre neurologique et de naissance voire génétique n’empêche pas que les effets de ce trouble correspondent en tout point à une maladie mentale.
    D’ailleurs le monde extérieur ne s’y trompe pas et les situations d’exclusion que nous rencontrons au quotidien en sont le reflet.
    Pourquoi cette frilosité à admettre cette réalité et les redondantes pinailleries sur les mots?
    personnellement, diagnostiqué 84.5 j’admets que je souffre d’une maladie mentale protéiforme et changeante dans son intensité, mais je dirais que ce qui me sépare d’autre personnes atteintes d’autres maladies mentales “classiques”qui refusent d’admettre la réalité de leur pathologie, c’est que j’en suis conscient, je peux en parler, je l’observe dans ses changements “d’humeurs” l’accepte et cherche à en aménager les effets au mieux pour en résorber les conséquences délétères sur la vie sociale;
    Au reste nombre de patients Asperger souffrent en sus de “comorbidités”: bipolarité, TDA’H, schizophrénie…..ou de capacités intellectuelles qui saisissent par leur puissance.
    Les psychiatre ne s’y trompent pas.
    alors, cessons ces tartufferies.
    • Aspergirl dit :
      Aucune frilosité de ma part, à reconnaître qui est tt sauf une réalité :(
      Vous n’avez manifestement pas véritablement compris ce qu’était le spectre autistique, & la partie haute sur laquelle se situe le SA. Mais c’est votre choix, cela vous regarde pleinement :!:

      Par contre, n’attendez pas de moi de valider ces bêtises au prétexte que VOUS envisagez le syndrome d’Asperger à la manière d’une maladie mentale… :down:

      • Isabelle dit :
        Bien répondu !
      • nassar dit :
        bien répondu Aspiegirle mon fils a 13ans nouvellement diagnostique AS alors que je menai mon combat depuis ses 18mois
        pour moi vous avez une autre sorte d intelligence plus seine plus angélique ce que nous manque nous les normaux
      • Lulu dit :
        Bien répondu; et je suis convaincue qu’ un monde peuplé d’asperger se porterait beaucoup mieux. J’admire le courage et la volonté dont font preuve les asperger et grand nombre des autres qui croient toujours avoir raison devraient en prendre de la graine et se remettre en question.
        • Thierry dit :
          Suis je le seul asperger à détester l’être ?
          A ne surtout pas vouloir un monde composé de ce même problème ?
          Suis je bête d’envier parfois ceux pour qui les interactions sociales sont naturelles (mon frère, si tu me lis…), ce que je n’arrive jamais à reproduire malgré des décennies d’efforts ?

          Peut-être est ce due au diagnostique (très) tardif, cela dit.

          • lili dit :
            Thierry, non je ne crois pas. Il est bien plus agréable en effet d’être à l’aise dans ses baskets. Il existe un déni important quant à la souffrance morale liée au syndrome d’Asperger, et d’une façon générale, on en vante les mérites. Mais ne pas être dupe..
      • prime dit :
        Bonjour,
        il y a des gens qui viennent parler mais ils ne savent pas de quoi!
        Juste faire de grandes phrases avec de beaux mots qui ne servent a rien et n apporte rien aux personnes qui on besoin de réconfort et de savoir que d autres personnes qui ne se connaissent pas et pourtant vivent le meme quotidien ,un combat de tous les jours .Avoir un enfant asperger n est pas une honte mais une fierté!Par contre avoir des discours comme les votres,c est du lourd!Renseigez vous comme il faut sur le syndrome d asperger et si toute fois vous savez correctement lire vous verrez qu a aucun moment maladie mentale n est evoquée et on a pas besoin de ce genres de betises pour avancer ,ignorant !Alors chere tylacine manga votre avis ,on s en fou !honteux prenez un dictionnaire !!et laissez tranquille les personnes qui ont reellement quelque chose a dire,merci a vous aspergirl
  9. Cécile dit :
    Bonjour,
    J’ai 37 ans et j’ai été probablement autiste, autrefois ou encore. Jamais diagnostiquée. On m’a plié et replié comme un papier d’origami. De mon côté, je me suis cousue, rapiécée, tricotée, collée, formatée, entraînée…et j’ai tenu, pas trop mal même ! Et puis je suis devenue maman …. d’un petit zozo, de 5 ans, diagnostiqué, lui, TED ns. Mon camouflage n’a pas tenu ! Me revoilà projetée 30 ans plus tôt, et je découvre pour la deuxième fois une enfance autiste… Mais comment faire aujourd’hui …Je suis à un croisement, accompagnement en thérapie psychanalytique et/ou méthode comportementale ? sachant que j’éprouve une grande froideur à l’égard de la seconde ? Quelqu’un veut il bien m’éclairer, merci.
    • Estelle dit :
      J’ai 23 ans et ai été diagnostiquée Asperger à 18 ans.J’aurai tendance à vous dire que mieux vaut une thérapie comportementale qu’une thérapie psychanalytique, ne serai-ce que parce-que la psychanalyse a une vision très… Étrange de l’autisme et de ses causes. De plus, la thérapie psychanalytique consiste en grande partie à parler de ses problèmes avec quelqu’un, et je ne suis pas persuadée qu’un enfant de cinq ans ait un recul suffisant pour ce genre de thérapie (je n’en avait pas à cet âge là).

      La méthode comportementale a ses problèmes également, mais au moins si vous allez voir un psychologue vous êtes sûr qu’il a un diplôme valide dans le domaine. Je vous recommande de contacter des associations d’aspergers, beaucoup d’entre nous ont de l’expérience avec la psychiatrie, la psychologie, et la psychanalyse -bonne ou mauvaise.

      • lulu dit :
        Bonjour, juste une précision fondamentale : un psychologue peut aussi être psychanalyste, ou utiliser la psychanalyse. Avoir une approche psychanalytique signifie s’intéresser aux mouvements inconscients. Donc peuvent l’utiliser : psychiatres, psychologues, psychanalystes évidemment.
        Par ailleurs, avec un enfant très jeune, on utilise essentiellement le jeu, le dessin, et ils parlent beaucoup d’ailleurs, à travers ces supports.
  10. Cécile dit :
    Bonjour,

    La prise en charge comportementale a débuté. J’ai assisté aux 2 premières séances. Aujourd’hui, la directrice de l’établissement m’a dit que m’a présence ne pouvait plus être acceptée, qu’elle était un élément perturbateur, source de comportements d’opposition contre l’équipe. Convoquée dans le bureau de la direction, ça faisait un bail que je ne m’étais pas retrouvée dans cette position autorité / réprimandé ! Je comprends mieux leur insistance à nous faire accepter le taxi, cela évite que les parents s’installent dans la structure ! Les enfants sont accueillis mais pas les parents. Il n’y a pas de collaboration comme ils le disent. Pourtant le projet pour notre fils, c’est nous qui le conduisons mais ils semblent ignorer ou ne pas penser que nous avons des projets pour notre fils. Le film The lobster qui sortira bientôt me fait beaucoup penser à ces structures. Merci de vos retours.

  11. Rick dit :
    ” & ce qu’ils ont pu voir ou entendre plus récemment dans les médias (à savoir des autistes Asperger extrêmement brillants, mais souvent restant dans une certaine image caricaturale).”
  12. Annie dit :
    Bonjour,
    Je viens de découvrir votre blogue. Ma fille, qui aura bientôt 15 ans, n’a jamais été diagnostiquée Asperger mais je crois sincèrement que c’est le cas. Que faire à cet âge? Elle réussit très bien à l’école (QI de 12 8) mais c’est le côté social qui est déficient, se sent bizarre et a des pensées noires. Est-ce qu’il y a de la documentation spécifique pour cet âge? Quelle est la meilleure façon de l’aborder? Peut-être l’information est-elle sur ce blogue, mais m’indiquer dans quelle section serait génial! Merci
  13. darius dit :
    bonjour, vers qui puis je me tourner ? en fait, en analysant ma vie, je reconnais bien le parcours typique, avec une mauvaise prise en charge et de gros problemes d’intégrations.
    que puis je faire ? qui peut m’aider? des questions que je me pause, car effectivement, je m’isole de plus en plus (si celà est possible.) merci pour vos réponse, j’ai 38 ans, et je n ‘ai jamais pu m’intégrer malgé un Q.I de 130 et une bonne volonté. un psychiatre m’a classé comme étant oligophrène et psychopathe. je sais parlé depuis l’âge de 3 ans, j’ai demandé à ma mêre., et j’ai le profil typique d’un asperger. j’ai fait le test juste pour voir:
    Quotient autistique 31/50
    Fort 48/100
    Quotient empathique 26/40
    Fort 41/80
    Quotient amitié et relations
    16/140
    quotient méthodique57/75
    fort 107/150
    Merci de votre aide.
  14. Gwen Choplin dit :
    Merci pour cet article très intéressant et qui nous aide à comprendre ce qui a été évoqué pour notre fils (TED à haut potentiel, donc de haut niveau je suppose). Nous le reconnaissons assez bien dans le retard de langage (il n’a rien dit avant 3 ans 1/2), mais pas vraiment dans le manque d’empathie par exemple… Il s’inquiète toujours de savoir si nous avons passé une bonne journée et si tout va bien pour nous… Difficile de s’y retrouver quand on est néophyte ! Vos blogs nous aident à y voir plus clair
  15. pauline dit :
    Bravo pour cet article précis qui a du demander pas mal de temps de rédaction au vue de la vulgarisation de certains concepts pour l’accessibilité de l’information à tous. (bien joué :^^: )

    J’ai lu également avec attention la plupart des commentaires et forcée de constater qu’a n’importe quel niveau absolument rien n’est réalisé pour appliquer la loi de 2005 :Récapitulons :

    1. L’instituteur (trice) reçoit une formation de 5 ans mais n’a tout de même pas accès aux connaissances lui permettant d’inclure un élève en situation de handicap au sein de l’école (une obligation pourtant, l’école pour tous?)

    2. Parade au manque de formation : L’AVS (AESH on ne sait plus, personne ne sait d’ailleurs!) et là surprise : les AVS ne sont pas formées malgrè un décret de compétences et un cadre législatif de la profession.

    Avec ses deux premiers points on se retrouve déjà dans des situations rocambolesques dans lesquelles ni l’instit ni l’AVS ne semblent comprendre leur place. EXEMPLES REELS (bien sûr) :
    – l’AVS “encombre” et est mise à l’écart avec un petit groupe d’enfant
    -L’instit, dans une démarche de pensée plutot logique, pense que l’AVS connait TOUS les trucs et astuces pour accompagner n’importe quel enfant présentant n’importe quelle difficulté (allant du trouble du comportement, aux dys, aux troubles attentionnels, jusqu’à l’autisme dans ses diverses expressions) Quelqu’un est il rééllement capable de faire cela???? l’exemple de l’apprentissage de l’ordinateur est monumental : c’est ici le rôle d’un ergothérapeuthe pour espérer que l’utilisation de l’ordinateur soit efficace pour la suite de la scolarité (et oui le long terme….je sais on s’habitue à penser court terme…)
    – L’AVS n’est là que parcequ’elle est obligée de répondre à une exigence de pole emploi
    – dernier cas et,heureusement pour le genre humain, le plus courant : l’instit et l’AVS se démène pour accèder à des infos et aider au mieux l’enfant concerné
    PROBLEME :L’AVS s’en va tout est à refaire comme évoqué dans un commentaire
    fermons cette parenthèse.

    3. Le Monsieur de Pole emploi (aller j’en parle) : ne sait pas ce que c’est une AVS (ni un conducteur de ligne d’ailleurs, ni une psychomotricienne également….).

    3 personnes/ 3 postes = 1 problème LA FORMATION !!!

    4. La MDPH : ah…la MDPH heureusement que la commission pour l’AEEH est différenciée de la commission qui détermine le taux d’handicap sinon je suspecterai quelques manoeuvres financières douteuses, basées sur des barèmes douteux (que personne n’a jamais vu à ma connaissance) qui fluctuent avec le temps (et oui c’est bien connu un trouble neurodéveloppemental ca disparait comme un virus hein?). Bref une institution aidante!

    5. Et les médecins? et les paramédicaux?….. Y’en a plus! en tout cas plus dans le système de soin public, laissant maintenant place à des partenariats privé-public ou aux libéraux à la charge totale de la famille (oui l’accès au soin pour tous, la santé c’est comme l’école dans la loi pourtant?!). Merci pour ce système de soin à deux vitesses , merci qui alors?

    6. Merci Le ministre de la santé et le ministre de l’éducation : ça y est on les a trouvé les fautifs mais bon pas facile à joindre ces “gens-là”. Puis il faut se rendre à l’évidence nos petits ministres ils s’en foutent faut que ça tiennent sur le court terme parce…un mandat c’est pas long! c’est là que le bas blesse (a cela il faudrait tout de même ajouter une capitalisation de la santé et de l’éducation qui n’arrange pas les choses)…

    Bref :
    7. Les parents, et bien….les parents ils font comme les instit comme les avs comme les toubibs et les para : ils se démerdent dans un flou artistique!

    8. L’enfant : oui oui il est là!

    Ce commentaire, vous l’avez compris, n’a pas pour but de pousser un coup de gueule sur les différentes professions évoquées car ce n’est pas le cas, ce commentaire est plutôt porteur d’une envie fédératrice :
    et si l’idée lumineuse venait en tête à certains parents, instits , AVS, médicaux, administrateurs…de parler ensemble afin de proposer des projets cohérents et proches de la réalité de terrain (pas une pétition fictive…oui désolée mais internet c’est un peu fictif pour les politiques)…le monde ne serait il pas plus beau pour touS ?

    A bon entendeur,

    • Isabelle dit :
      Bonjour et merci pour ces commentaires ! Il est toujours triste et révoltant de constater ces manquements au respect des textes et de nos enfants mais je me sens moins seule dans ma galère lorsque je les lis !
      En vous lisant, je me dis qu’il faudrait que chaque parent ou personne touchée par l’autisme envoie une lettre recommandée avec accusé de réception bien sûr, aux ministres afin qu’ils comprennent la lourdeur des démarches administratives !
      Nous sommes d’accord, il vaut mieux s’asseoir autour d’une table et discuter avec les professionnels pour trouver des solutions ! Et de loin la meilleure des solutions ! Mais quand les professionnels ne respectent pas les droits de nos enfants à l’enseignement, à la scolarité et font tout pour écarter les parents de leurs droits à veiller à la scolarité de leurs enfants et à prendre part à la création du projet pour leur enfant, que faut-il faire alors ?
      Vous avez compris mon combat et loin de moi l’envie de tirer sur les professionnels ! Mais les aider, oui, à assumer leur fonction !
      À ce titre, pouvez vous m’indiquer les références des textes sur la formation des AVSI ?
      Merci ! Et bon courage !
    • Lou dit :
      c’est tout à fait ça…..”Sève instit” (commentaire plus haut) et vous même, avez bien exposé le problème : au sein de l’école, on se débrouille, on bidouille au mieux pour le bien être de tous ces enfants à besoins particuliers (dys; ted, tda/h…..) avec nos propres moyens, nos convictions, notre vocation. Mais cela ne suffit pas, bien évidemment ! il faut aussi le partage des compétences au sein de projets construits avec des partenaires ciblés, disponibles (!?) et en nombre !! (sur mon secteur : CMP “en panne” fonctionnant à 60% de personnel (et souvent plus en recherche d’infos sur l’enfant que dans le sens du partage et des aides pratiques à mettre en place pour lui), orthophonistes : plus d’un an d’attente, ophtalmo et orl 6 mois d’attente, ergothérapie, psychomotricité non remboursées (bilan : 150€, séances 50€)…et j’en passe …! et pour les familles la démarche de s’adresser à la MDPH si il y a lieu, prend souvent un long temps de cheminement…..ce qui se comprend, bien entendu, il faut laisser le temps au temps …
      exemple de d’anomalies : présence de l’ avs actée nombre d’heures ( 6 h par semaine ! -seulement ?- ) mais avs pas nommée à la rentrée (peut-être fin octobre nous dit-on !), avs absente car contrat terminé et ou encore en congé maladie (non remplacée plusieurs semaines!) ou encore ayant trouvé un “vrai emploi” rémunéré correctement (!!) et donc pas remplacée pour le moment …..
      Mais en attendant malgré toute l’empathie et l’énergie dépensée par les différents adultes autour de lui, l’enfant /élève souffre (perte de confiance et estime de soi) entre autres de ses différences au regard de ses camarades de classe…..
      Que de maux, d’énergies gâchées, de dysfonctionnements qui pourraient être épargnés !
  16. Camille dit :
    À tous les aspies et leurs parents, ne perdez pas espoir: Je suis kiné aux Pays-Bas et je fais partie d’un groupe de professionnels de la santé qui vont faire sortir leur autisme du placard. Si des spécialistes, des médecins, des psys, des infirmiers et des kinés montrent que l’autisme c’est ça aussi, alors j’espère que cela fera des émules. Nous ne sommes pas pour l’intégration, qui présuppose que les autistes sont les seuls à devoir s’adapter, mais pour une inclusion!
  17. Bonjour et merci pour cet article qui met à plat cette question !
  18. SCHWERTZ FAVRAT odile dit :
    Merci pour cette longue recherche qui concerne un jeune enfant de ma famille, âgé de 10 ans qui vit à HOVE (Royaume Uni) et est suivi à Londres. Abandonné devant un orphelinat à l’âge de 3 mois au Vietnam puis adopté à cet âge-là par ma fille vivant à Londres, est-il possible que sa “différence” actuelle ait un lien avec le péril orange qui, jusqu’à la 3ème génération frappa des mères victimes de ces pesticides mortels répandus au Vietnam par Monsento et autres criminels de son espèce ?
  19. Sam dit :
    Bonjour.
    C’est avec beaucoup d’intérêts que j’ai parcouru votre texte ainsi que les commentaires.
    J’ai une fille de14ans qui ne parle pas. Elle dirait ses premiers mots à 11 mois et aarrêté quelque mois après.
    Nous vivons au Cameroun en Afrique. Les TED y sont mal connus. On ne lui a jamais diagnostiqué un autiste ou autre chose. On a vu les spécialistes disponibles ORL neuropediatre psychologue. Pas de réponses précises.
    Ma question est de savoir s’il existe des cas d’autisme où la parole ne revient jamais?
    Merci d’avance pour la réponse que vous pouvez m’apporter je suis quelque peu désespérée.
    • “Ma question est de savoir s’il existe des cas d’autisme où la parole ne revient jamais?”
      Oui, bien sûr ! On estime à 10% cette proportions de personnes avec autisme restant non-verbales.

      La perte de la parole est absolument typique des TSA (exception faite du syndrome d’Asperger qui, lui, ne connaît justement pas cette évolution & au contraire, se construit pleinement dans la parole). Le Pr Laurent Mottron souligne d’ailleurs que personne ne peut prédire, entre l’âge de 2 & 4 ans, si un enfant autiste reparlera finalement, ou pas.

      Alexandra

  20. laugan dit :
    Bonjour à tous,

    je suis nouveau sur ce site et c’est mon premier message.

    Par rapport à cette histoire du parler, il se pourrait que les choses soient plus complexes que “retard du langage” ou non !

    je n’avais jamais entendu mon fils parler avec ses 4 ans ! Jusqu’alors il ne prononçait que quelques mots notamment “tayi” (quésaco ?) et “maman” et “papa” sans vraiment vouloir communiquer. Un jour il m’a regardé dans les yeux et il m’a dit : papa ! je voudrai que tu t’en ailles !” …Le choc !

    En fait selon moi il savait parler mais ne le voulait pas ! donc retard de volonté de communication mais pas retard du langage…

    je voulais aussi dire que je vois un parallèle non innocent entre le cinema “X-men” et les aspies.

    perso je suis trans-temporel : celui qui voyage dans le temps ! j’ai oublié de vous dire que je suis…

    bruno

    • Les choses SONT effectivement plus complexes que cela, je le souligne dans mon livre :finger: http://amzn.to/2wBdYgq :up:

      Il ne faut pas confondre retard/trouble d’acquisition du langage & retard de parole. Un enfant peut être mutique (complet ou sélectif) & avoir parfaitement la maîtrise interne (cognitive) du langage :)

      Dans le cas de Sam, lorsqu’on parle d’adulte non-verbal, on parle là bien de véritable non-verbal. Et donc, cela demeure chez 10% des adultes avec autisme.

      Alexandra

  21. lardant dit :
    bonsoir j ai 53 ans et suis asperger je suis a l adulte handicapé je ne peux plus travailler car je suis constamment sous le joug de la crise de panique ;trop de bruit trop de luminosité trop de monde et un manque certain de concentration mais paradoxalement j ai une très grande mémoire et suis pas mal douée au piano mais je ne sais pas lire la musique mais moi mon problème c est les autres car en vérité je ne m adapte pas aux autres ou peut etre que je ne les comprend pas j ai souvent l impression d étre en marge quand j étais petite ma mère
    : me traitait d imbécile syncrasiques moi je dirais plutot imbécile différent
  22. Sansuite dit :
    Bonjour à tous,
    Voici simplement mon témoignage. J’ai 70 ans et j’ai entendu le mot autisme en 1959 formulé auprès de mes parents par un des innombrables pédiatres qu’ils consultaient, eux qui ne savaient plus à quel saint se vouer (anorexique mental entre autres). Sans suite ! En 1997, un psychiatre a prononcé le doux nom d’Asperger à mes oreilles, pour remplacer épilepsie, maniaco-dépressif et j’en passe… Sans suite ! Je suis à la retraite depuis 10 ans et j’ai beaucoup d’activités, entre autres, écrivain, musicien, scientifique. Une de mes nièces parlait couramment à 2 ans (conversation d’adultes sans une faute de français). RAS pour elle, mais elle a un fils autiste (je n’en sais pas davantage). La rencontre avec un petit garçon d’une mienne amie, autiste type m’a fait voir comment j’étais enfant. Pour moi un diagnostic médical, (tous mes tests vont vers Asperger, H.N. je déteste !) s’impose pour une raison évidente : pourquoi ai-je passé 70 ans comme cela ? C’est un peu le parcours du combattant et la priorité doit être donnée aux jeunes pour qui il y a encore quelque chose à faire. Je n’aurais aucune fierté d’être Aspie ou Neurotypique pas davantage que de savoir pourquoi j’ai enduré ce que j’ai souffert. Je veux comprendre, simplement, et c’est un droit pour tous, même si c’est sans suite ! Cordialement.
  23. L. M dit :
    Bonjour ou plutôt bonsoir à tous vu l’heure tardive…
    Je viens de découvrir votre site car en ce moment je suis un peu perdue…
    J’ai lu tous vos commentaires, oui oui tous, et je suis retournée en arrière quand mon fils était petit puis je suis partie en avant quand il sera beaucoup plus âgé et franchement ça fait peur…
    Mon fils à 19 ans, il a été diagnostiqué il y a deux ans, pourtant ce n’était pas faute d’avoir tirer la sonnette d’alarme dés son enfance, et on ne l’exclu ni ne l’inclu d’Asperger car il a eu des troubles du langage étant petit (ses mots à lui). Déjà ça commençait bien puisque d’entrée de jeu on n’arrive pas à le situer… Ensuite vous êtes soulagé mais aussi en colère, soulagé car on ne vous dira plus que vous êtes folle et que votre enfant n’a rien et parce que pour moi il était important de mettre un nom sur cette différence afin trouver des solutions pour l’aider , en colère parce qu’en tant que parent nous sommes bien placés pour voir que notre enfant est différent et en souffrance et que malgré tout nous avons perdu tellement de temps alors qu’on aurait pu l’aider, nous aider depuis longtemps !!!
    Plus les années passent et plus l’échec scolaire se fait sentir, les stages dans une filière inadaptée ne servent à rien car comme nous le savons il est très difficile de changer même si on vous fait croire qu’à la suite d’une immersion (concluante) cela est possible, donc les immersions à répétition pour trouver un métier adapté qui plaît et qui en plus soit dans les centres d’intérêt de mon fils (mon fils rêvait d’être militaire), des lycées différents, des professeurs différents, des lycéens différents… Bref rien de bien facile à vivre pour un autiste qui a beaucoup de mal à se sociabiliser, qui a besoin de ses repères et qui veut bien essayer plusieurs choses proposées afin de montrer qu’il y met du sien !
    Je ne parle pas des démarches avec la MDPH, du dispositif Ulis, d’un seul professeur qui comprend et gère 25 élèves en situation de handicap dans plusieurs établissements scolaires en plus de ses cours, d’une AVS que mon fils a fini par accepter car vu son âge il voyait cela d’un très mauvais œil, des propositions de faire des évaluations au CROH, de demander un accompagnement en SAMSAH, SAVS, SAMO et j’en passe.. Bref on ne sait plus ce qui est mieux on attend des réponses, on refait des dossiers, on passe son temps au téléphone en expliquant à notre enfant que c’est bien pour lui pour l’aider dans son avenir professionnel mais franchement je commence à fortement en douter et si moi j’en doute mon fils le ressentira et ça n’arrangera rien ! Plus il grandit et plus c’est difficile de le comprendre, de le gérer et de lui faire comprendre les choses parce qu’il en a marre tout simplement. Il refuse le diagnostic, il ne veut pas entendre parler d’autisme et de handicap ! J’ai beau lui expliquer qu’il était important de le savoir pour l’aider dans ses projets d’avenir et de travailler sur ses difficultés mais je me heurte à un mur et nos rapports se dégradent de plus en plus, avec son petit frère également qui ne le comprend plus et j’ai beaucoup de mal à vivre tout ceci moi qui pensait que je pourrais gérer ça toute seule je suis perdue et fatiguée.. Alors que faire pour l’aider vraiment à accepter ce handicap il voit une psychologue et un ergo (il déteste ça) je suis une maman qui fait énormément pour améliorer sa vie et son quotidien mais j’ai l’impression que rien ne lui convient et qu’il ne se trouve bien que dans son monde… Depuis la découverte de son autisme la vie est devenue un vrai parcours du combattant alors franchement est ce normal ?? Ça devrait être le contraire non ?? Ou est ce moi qui ai cru au père Noël ?? Oui c’est sûrement ça…. :-) 
  24. GENDRE dit :
    Bonsoir,
    Je viens de découvrir votre blogue… mon fils de 23 est autiste de haut niveau.
    Diagnostiqué vers l’âge de 2 ans, nous sommes entrés dans cette spirale que d’autres connaissent ou on connu, à savoir, incompréhensions, douleurs, culpabilité mais aussi les difficultés avec la MDPH, l’hôpital de jour, la scolarité, etc… mais la vie nous a bien aidée. Que ce soit la famille, comme les amis, tous ont joué le jeux naturellement et je dois dire avec du recul que c’est une des clés de la réussite pour mon fils.
    D’autre part, avec son papa, nous étions totalement complémentaires. Mon mari n’a jamais rien lâché et a toujours poussé Sacha à donner le meilleur de lui-même (au prix de bien des moments épouvantables, comme pour les repas par exemple), pour ma part c’était plus les câlins et la partie administrative… Bref, les premières années ont été très éprouvantes. Puis nous avons fait des rencontres formidables (médecin généraliste, psy spécialisée dans l’autisme) et ça a été le début de la deuxième vie de Sacha! Maintenant je peux dire avec fierté qu’il a son permis de conduire depuis 3 ans, un appartement et un travail en contrat aidé à mi-temps. Je peux vous assurer que si l’on nous avait prédit cela, lorsque Sacha était petit, qu’il aurait cette vie là jeune homme, nous ne l’aurions pas cru!!!!!!
    Bien sûr j’ai passé tous les détails car ce serait trop long, ou du moins j’ai du mal à faire court… mais si je peux aider, au travers de notre expérience, des parents ou des jeunes autistes, je le ferai.
    Nous n’avons pas de baguette magique, mais un fils formidable, qui mérite tout le bonheur du monde. Rien n’est simple et d’autres soucis apparaissent mais il faut être fort et ne rien lâcher. Nous sommes amplement récompensés!
    Très belle nuit à vous tous
  25. EmmaLoutre dit :
    Bonjour,
    j’arrive toujours un peu en retard sur ce genre de blog.
    Je suis Aspie, diagnostiquée à l’âge de 2 ans et demi. Ils ont réussis à me “repérer” très tôt, et je trouve ça bien.
    J’ai toujours vécu avec ce diagnostique et donc, ma vision en est d’autant plus différente.
    J’ai beau avoir réussi à parler très tôt (pareil pour la lecture), j’ai toujours voulu être considérée comme “nerotypique”.
    Après avoir lu le blog, ainsi que les commentaires, je me dis que je ne suis pas seule (en réalité je n’ai rencontré personne comme moi; mais bon, d’un côté je ne suis pas vraiment sociable).

    Si jamais vous avez besoin de témoignage, au d’autre chose de ce type.. Je ne suis pas contre, au contraire !

    Bonne journée,
    Emma.

  26. Nrst dit :
    Bonjour,
    Bravo pour ce blog, avec tant de renseignements.
    Je me pose des questions. Je suis HP diagnostiqué, et, aujourd’hui, il semblerait que je sois aussi aspie (selon quelques tests, un peu à la marge, avec 33, quand la limite inférieure est 31), et même, que finalement, selon tout ce que je lis, les critères aspis me correspondraient bien plus que les critères HP, ce qui m’intéresse au plus haut point. Ma femme serait à peu près dans le même cas que moi. C’est assez marrant qu’on fasse cette découverte en même temps, chacun étant totalement convaincu pour l’autre, mais moins pour soi.
    Et puis après, pour voir combien j’ai de chances de rencontrer des semblables, je regarde les prévalences, et je vois que pour l’Asperger, ce serait 6/10 000 (soit en gros 5/5000 pour les garçons, et 1/5000 pour les filles), et que le QI serait réparti pareil chez les Aspies que chez les NT. Du coup, étant dans les 2 % par le HP, je serais donc dans les 1/50 000 ? (et j’ai pourtant l’impression qu’il y en aurait plusieurs dans ma famille…)
    Et ma femme, parce que femme, plutôt dans les 1/250 000… C’est à dire seulement 120 femmes aspies+HP sur toute la France ? J’ai un peu de mal à le croire, ou bien je me trompe dans mes calculs, ou bien il y a quelque chose que je n’ai pas compris…
    • Sansuite dit :
      Bonjour et bonne année,
      Que voulez-vous savoir ? Avez-vous vraiment besoin de ces statistiques ? Vous êtes dans une statistique, pas la statistique. Votre cas est unique, celui de votre femme aussi. Quand j’ai découvert mon TSA HQI c’était 1, pas une statistique. Les valeurs que vous citez n’ont d’intérêt que pour les psychologues qui vous évaluent ou qui vous accompagnent.
      Ce qui est important c’est de savoir si vous souffrez, si vous êtes admis dans la société et comment. Aucune statistique ne fera de vous un neurotypique.
      Bien cordialement.
  27. Andréa dit :
    Meilleurs vœux pour cette année 2019, la santé surtout, amitiés, amour et l’argent car la richesse du cœur et de l’esprit ne paye pas les factures.
    Mes vœux personnels : Le bonheur de mes enfants, et la réhabilitation de mes parents, jugés, malmenés par la psychiatrie, la psychanalyse et morts prématurément par méconnaissance de leur différence.
    Que les professionnels et les médias cessent de véhiculer les clichés et les conneries empêchant la réhabilitation de nombreux autistes et entretenant l’ignorance et le déni des familles concernées.
    Que les professionnels peaufinent leurs connaissances sur l’autisme et surtout des subtilités de l’autisme car c’est un comble de s’entendre dire par des professionnels sensés former les psychiatres (l’autisme n’étant pas un trouble psy), “Ben Madame, vous êtes vraiment calé sur le sujet, vous en savez plus que moi ! Au moins votre petite sœur peut s’engager dans une démarche diagnostique et ce sera officiel pour elle même si les délais sont longs pour les adultes, on sait que les femmes sont sous diagnostiquées, des études sont en cours pour mieux comprendre et détecter l’autisme chez les femmes.”
    Que les professionnels cessent aussi de stresser les parents d’enfants autistes de haut niveau et de sous-estimer ceux ci du fait de leur retard dans la petite enfance surtout quand les générations précédentes démontrent qu’ils ont moins de soucis par la suite et s’adaptent mieux que les autistes asperger qui ne présentent pas de retard dans l’enfance. Les autistes de haut niveau pour la plupart, ne peuvent plus s’identifier et être identifié comme autistes (sortis des critères de diagnostique), ils savent simplement qu’ils ont eu un retard dans l’enfance et encore…
    Ce sont les asperger qui se font diagnostiquer et témoignent, en général, et ce n’est certainement pas dû au hasard !
    J’ai eu la chance de tomber sur des professionnels mesurées et précautionneux dans leurs propos, mais je pense aux autres parents qui restent dans l’ignorance et sans visibilité du devenir de leurs enfants, et à ma mère qui s’est entendu dire à mon sujet presque mot pour mot ce que ma grand mère s’était entendu dire au sujet de ma tante…
    Que je ne sois pas crédible en tant que mère de famille non diplômée, je peux le comprendre, mais à quand une reconnaissance de l’ensemble des professionnels de ceci (voir dernières phrases):

    Autism Speaks : Le top 10 des découvertes scientifiques 2013 dans l’autisme
    Autism Speaks publie comme chaque année les 10 découvertes scientifiques qui ont, selon les experts de cette association US, marqué l’année passée.
    A l’honneur cette année :

    Les progrès dans le séquençage du génome humain et la découverte de réseaux d’anomalies génétiques combinées qui permettent d’accroître les dépistages précoces et la mise en œuvre de programmes de prévention auprès des enfants concernés,
    la confirmation solide du rôle des folates / vit B9 en période prénatale dans le déclenchement futur de certains types d’autisme,
    l’identification de signes ultra précoces de risque d’autisme, liés à des anomalies de la conduite oculaire,
    de nouvelles preuves du rôle de l’épigénétique dans l’autisme, donc de la façon dont s’exprime le capital génétique dans un environnement donné. Cela met en évidence le rôle de susceptibilités génétiques s’exprimant de façon différente, et avec des degrés de gravité variable, compte tenu d’événements de l’environnement biologique de l’enfant.
    L’obtention de progressions parfois spectaculaires chez des enfants diagnostiqués autiste typique et retard avéré de langage. Des résultats qui feraient, sur les critères de diagnostic actuels, potentiellement sortir l’enfant du spectre de l’autisme. Quels critères de diagnostic plus spécifiques et de traitement permettent de déboucher sur de tels résultats ? D’autres études sont lancées pour mieux comprendre tout cela.

    Quand je pense que l’on m’a considéré comme une victime de parents malades en me félicitant d’être une jeune fille, puis jeune femme équilibrée avec la tête sur les épaules, alors que mes parents étaient sains! À une époque, j’en étais arrivé à penser que j’avais été échangée avec un autre bébé à la maternité et que j’avais atterri dans la mauvaise famille.
    Sans mon fils et ma détermination à comprendre, je n’aurais pas su d’où venait le décalage et le caractère atypique de l’ensemble de ma famille par rapport aux autres familles que j’ai pu côtoyer.
    Mes parents sont morts en se croyant tous les deux malade des nerfs, alors qu’ils avaient un diagnostique psychiatrique différents.

  28. Athéna dit :
    Bonjour,

    Je ne suis pas autiste ( enfin pas que je sache, mais je ne crois vraiment pas ) : je suis tombée sur ce blog en lisant “les tribulations d’un petit zèbre et depuis, une question me taraude. Le terme “autisme de haut niveau” n’a-t-il jamais été contesté ? Si wikipédia précise bien que cela sous-entend “haut niveau de fonctionnement”, le terme induit en erreur, il me semble ? Pour moi, avant de m’informer, je pensais que cela signifiait sûrement une forme d’autisme “grave” ( très visible ou dérangeante au quotidien )… D’où vient ce terme ?

    Si une bonne âme passait par là pour m’éclairer, je lui en serais reconnaissante ^^

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

  :sclaus:  o.O ;) :x :xmas: :up: :table: :sick: :round: :roll: :pumpkin: :pirate: :pff: :oops: :o :love: :like: :hum: :heart: :grr: :go: :gift:  :finger: :) :fbsad: :fbrire: :fbpff: :fbnerd: :fblove :fblol: :fbhum: :fbhugh: :fbho: :fbgreen: :fbcry: :fbblue: :fbangle: :fb^^: :fb;): :evil: :down: :cry: :^^: :P :D :?: :? :-)  :( :!: 8O 8)

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.