Le site Top-Santé a publié un court article intitulé “L’autisme, une maladie plus difficile à diagnostiquer chez les fille” 
Bon, outre l’éternel regretté terme de maladie que les médias ne peuvent s’empêcher d’accoler à l’autisme, l’article a le mérite de présenter les résultats d’une étude vraiment très récente, puisque présentée lors de la réunion Pediatric Academic Societies qui s’est tenue le 28 avril dernier aux Etats-Unis 
Et cette étude met en évidence un sous-diagnostic des filles / femmes de terme d’autisme du fait de caractéristiques qui diffèrent des garçons / hommes. Ce qui me semble, personnellement, évident (comme je l’expliquais dans cette vidéo 
“[VIDÉO du Blog] Le diagnostic du syndrome d’Asperger à l’âge adulte, & en particulier celui des femmes” ) 
“The girls’ problems seemed greatest in terms of social interpretation, which is obviously much more subtle and less apparent,” Lipkin said. “Boys were worse than the girls in areas that involve repetitive behaviors or unusual mannerisms. The problems the boys were having were overt and more readily recognized.”
On notera pourtant l’utilisation du conditionnel tout au long de l’article de Top-Santé (des fois qu’on n’en soit pas persuadé), sur le fait qu’elles soient “peut-être sous-diagnostiquées”… quand l’étude, elle, met au conditionnel les raisons probables de ce diagnostic moindre & plus tardif) 
D’après une récente étude américaine, les filles pourraient être sous-diagnostiquées vis-à-vis de l’autisme. En cause : des symptômes moins visibles.
En France, 8 000 enfants autistes naissent chaque année. Cependant, selon une récente étude américaine (présentée à la réunion annuelle des Pediatric Academic Societies qui s’est déroulée à San Diego, États-Unis, ce 28 avril 2015), les filles et les garçons ne sont définitivement pas égaux face à ce trouble envahissant du développement.
En effet, selon une équipe de chercheurs de l’Université de Baltimore (États-Unis), les symptômes de l’autisme qui se développent chez les petites filles seraient moins visibles que ceux qui interviennent chez les petits garçons.
Les filles sont peut-être sous-diagnostiquées
“Nos travaux ont montré que les garçons présentent davantage de symptômes physiques : gestes répétitifs, mouvements brusques… Les filles, elles, sont davantage touchées au niveau des interactions sociales, explique le Dr Paul Lipkin, principal auteur de l’étude. Cela pose un problème de diagnostic. Du fait que leurs symptômes sont moins facilement repérables, les filles pourraient être sous-diagnostiquées, et donc, ne pas bénéficier d’une prise en charge adaptée.”
POUR lire la SUITE de l’ARTICLE c’est ici !
Et pour consulter un article émanant du centre Kennedy Krieger Institute de Baltimore où travaille le Dr Paul Lipkin, sur l’étude d’origine, « Gender Differences in Diagnosis and Social Characteristics of Children With Autism (ASD) » 
Enfin pour celles qui chercheraient un livre écrit spécifiquement sur le syndrome d’Asperger au féminin, je conseille vivement le bouquin de Rudy Simone, devenu best-seller mondial & reprenant les caractéristiques des aspies… féminines : “L’asperger au féminin, comment favoriser l’autonomie des femmes atteintes du syndrôme d’asperger
