Je vous avais parlé d’elle il y a quelques semaines dans cet article “La meilleure de la classe est autiste (Le Monde, décembre 2014)”
Je vous prévenais hier soir en direct (sur Facebook, Twitter & Google Plus…) de la diffusion de ce reportage en fin de JT : Célia Grandcolas, jeune femme touchée par le syndrome d’Asperger avait accepté de témoigner devant la camera de France 2
Célia Grandcolas est atteinte d’une forme particulière d’autisme, le syndrome d’Asperger. A cause de cela elle a eu beaucoup de mal dans sa vie sociale, jusqu’à apprendre à en parler aux autres.
Le syndrome d’Asperger : une forme particulière d’autisme dont souffre Célia Grandcolas. Cette jeune fille a beaucoup souffert de sa maladie, jusqu’à ce qu’elle apprenne à en parler aux autres, et surtout à ses camarades de classe : “J’ai dit ‘bonjour j’ai une particularité, je suis autiste Asperger, j’ai besoin d’être placée au premier rang, j’ai une hypersensibilité sensorielle donc si vous me voyez me boucher les oreilles ou si je ne vous fais pas la bise c’est pour ça'”, explique-t-elle au micro de France 2.
“Quand il y a plus de deux personnes, je suis mal à l’aise”
Célia n’a aucun problème à suivre les cours. Sa difficulté c’est qu’elle ne sait pas se comporter en société. Pour elle, parler avec les autres est un véritable supplice. “Quand il y a plus de deux personnes avec moi et que ce n’est pas encadre comme l’école, je suis très mal à l’aise, je ne sais pas du tout comment me comporter”.
Cette sensibilité, Célia en a souffert toute scolarité, jusqu’à ce qu’elle soit diagnostiquée comme souffrant du syndrome d’Asperger, l’an dernier, à 19 ans. Pour Célia, c’est une reconnaissance sociale.
Mais je trouve lamentable qu’on laisse aussi longtemps en souffrance des enfants et adolescents qui devraient être détectés beaucoup plus tôt si les maîtres recevaient une formation en ce sens et si certains médecins, dont c’est pourtant la spécialité, n’étaient pas aussi aveugles. Dans certains cas, j’en connais personnellement, ce sont les parents qui découvrent le handicap de leur enfant mais ont ensuite toutes les peines du monde à le faire reconnaître par l’autorité médicale.
He oui je suis aspergers et personne de s’en doute dans mon travail …
et je suis un peu dans l’érrance-dignostic pour mon fils.
Je crois que cela s’explique par le “sensationnalisme” recherché en permanence par les journalistes & les équipes qui préparent les sujets. On voit la même chose ds l’univers du surdouement : ils aiment balancer des chiffres, des records, etc. Tout ce qui peut être un signe extérieur de douance, de la même manière qu’ils mettent plus volontiers en avant un aspie très “marqué” plutôt qu’un aspie dont les difficultés ne sauteront pas au yeux de prime abord
C’est le jeu des médias…
Alexandra