Le quotidien québécois Le Devoir a publié un article sur le syndrome d’Asperger : “Incursion dans les multiples univers de l’autisme”
« L’image des autistes à la Rain Man est fausse. Ce n’est pas la réalité »
Un article très intéressant avec une interview du Dr Laurent Mottron, toujours rassurant & fascinant par sa connaissance & sa compréhension très fine du SA & de l’autisme en général !
Il existe plusieurs formes d’autisme, qui peuvent être décrites selon quatre axes principaux. « Un autiste est plus ou moins adapté, plus ou moins intelligent, sait plus ou moins parler ou souffre d’un trouble associé à des maladies. C’est tout un spectre où on retrouve des autistes avec une intelligence supérieure et d’autres avec des déficiences », explique le Dr Mottron.
Quel dommage que la France n’ait pas su garder & choyer un tel spécialiste… Au lieu de cela, le pays a préféré donner carte blanche à la psychanalyse depuis des 10aines d’années, pour mieux massacrer les personnes autistes & culpabiliser leurs familles. Ou pour placer dans la lumière un pédopsychiatre nommé Rufo qui, le 10 novembre dernier, sur une chaîne de télévision publique (France 5 pour ne pas la citer…), n’hésitait pas à remettre en question le droit à l’instruction pour tous garanti par la Constitution du 27 octobre 1946, en allant jusqu’à faire l’apologie de l’exclusion du système scolaire de la République d’enfants qu’il qualifie de “non scolarisables”
Le bonhomme n’en est pas à sa première immondice lâchée, il a déjà souvent démontré son incompétence dans le domaine de l’autisme comme du surdouement…
Et pendant ce temps-là, de vrais grandes pointures comme Mottron se sont exilées & ont su être écoutées, ailleurs !
Étienne D. Lorrain ne s’en cache pas : il n’est pas très sociable. Il le dit clairement : il en a marre d’être forcé à créer des liens avec tous ceux qui l’entourent. « Sincèrement, je n’ai jamais eu l’intention de me sociabiliser. C’est une idée de mes enseignants, une conception qu’ils ont eue en tête et qu’ils m’ont imposée depuis des années », lance-t-il, soulignant l’ampleur de l’effort consenti pour parler de son trouble du spectre de l’autisme (TSA) en entrevue.
Lors de la rencontre au Musée des beaux-arts de Montréal, il avait plutôt envie de discuter de sa passion pour ce qu’il appelle « les temps bibliques ». Jésus, Moïse, Abraham le fascinent actuellement. Mais il y a quelques mois, il était plutôt intrigué par les tueurs en série ! Il savait tout d’eux, déployant un savoir quasi encyclopédique comme c’est souvent le cas chez certaines personnes autistes.
Quand il avait trois ans, on a diagnostiqué à Étienne le syndrome d’Asperger, un diagnostic que risque de recevoir une personne sur 250, majoritairement les garçons. Ce syndrome n’est pas une maladie mentale ni même un handicap, mais un trouble de développement où la communication et les interactions s’exercent de façon différente de celles communément employées.
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