Un article paru ce midi sur le site internet Allo-médecins.fr à propos des facultés cérébrales
Rien que l’on ne sache déjà, & surtout, un passage qui m’a fait bondir de colère
Nous entendons souvent dire que nous n’utilisons qu’une faible fraction des potentialités de notre cerveau. 10 % seulement seraient utilisés. Les 90 % restants seraient une sorte de réserve inexploitée d’intelligence et de créativité qui abriterait bon nombre de facultés cachées telles que la télépathie…
Cette idée datant intialement de la fin du XIXème siècle et aujourd’hui largement admise par le public, a fait naître de nombreuses œuvres de fiction littéraires ou cinématographiques, fondées sur une lecture plus ou moins approximative des travaux neuroscientifiques. Elle a été exploitée à l’intérieur d’un genre littéraire mélangeant fiction et science, très en vogue dans les années 90 et fortement décriée par la communauté scientifique.
[…]Ainsi, même si aucune étude ne montre l’existence de zones perpétuellement inactives, il faut admettre que le cerveau n’est jamais mobilisé de façon optimale. Il ne s’agit donc pas de renoncer à la perspective d’un trésor enfoui au sein de notre cerveau. D’autant plus que l’étude de cerveaux désorganisés comme ceux des individus atteints du syndrome d’Asperger (les autistes de haut niveau), doués de facultés quasi surhumaines (prodiges en calcul mental, mémoire encyclopédique…) permettra peut-être un jour de révéler l’existence de zones latentes à l’origine de facultés cachées et qu’il suffirait simplement de réveiller.
Le cerveau “désorganisé” des personnes avec autisme Asperger ???
Non contente de ce terme que j’estime injurieux (& ridicule) l’auteure, prenait soin de préciser entre parenthèse “les autistes de haut niveau” ? Mais aspies & autistes de haut niveau sont 2 choses distinctes (le texte a été modifié depuis mon billet)
Bien que proche du SA à l’âge adulte, l’autisme dit de haut niveau n’est PAS un synonyme d’Asperger. Cela reste 2 troubles différents.
Pour plus d’infos, se reporter à mon billet à ce sujet
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Une réponse à Non, nous n’utilisons pas seulement 10% de notre cerveau (Allo-médecins, juillet 2014)