Marie Josée Cordeau signe un nouvel article dans le Huffington Post québécois : « Autisme : la différence sociale ou le maudit joyeux Noël ! »
Je me dois de vous faire une très intime confession: être autiste, en gros, ça ne fait pas mal du tout. Il n’y a pas de lancinants tiraillements qui me traversent l’échine après une nuit allongée entre les bras vaporeux de Morphée. Pas de maux de tête contraignants qui figent mon activité quotidienne ou de membres qui me démangent. Ni aucun organe dont les fonctions vitales se retrouvent en régression. Pas même mon cerveau. Physiquement, l’autisme en lui-même ne cause aucune douleur. Quand j’ai mal, c’est à ma différence sociale. C’est aux attentes des autres dont j’ignore les tenants et les aboutissants depuis ma tendre enfance. Ce sont les regards désapprobateurs qui viennent, gavés par l’incompréhension, ponctuer chaque tentative maladroite de faire partie du groupe. Et ma jumelle siamoise qui en découle: l’anxiété.
L’obligation sociale d’entrer dans un moule serré comme une gaine trop étroite
Le pétillant temps des fêtes est une excellente source vitaminée d’anxiété sociale pour les autistes et les aspergers comme moi. Les règlements de ce temps béni de réjouissances ne nous sont pas parvenus, ni par télécopieur, ni par courrier recommandé.
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3 réponses à Autisme : la différence sociale ou le maudit joyeux Noël ! (HuffingtonPost, décembre 2013)