Le quotidien suisse Le Temps a publié hier un article très intéressant sur l’autisme de haut niveau
Pour rappel, on parle de « haut niveau » pour définir des autistes dont le quotient intellectuel est normal ou supérieur. A ne pas confondre avec la notion de « haut potentiel intellectuel », qui se caractérise par un QI supérieur (à savoir, ≥ 130)
« Haut niveau » ne correspond donc en aucun cas au seuil du surdouement, mais simplement à un QI pouvant aller de la norme basse au plus haut score de l’échelle de Wechsler (donc ≥ 70, jusqu’à 160).
L’autisme dit de haut niveau se définit ainsi par stricte opposition à l’autisme sévère (également appelé autisme de Kanner), dont les sujets ont un QI ≤ 70.
Pourtant la confusion, chez les gens comme dans les médias, est ultra fréquente… ils sont nombreux à croire que les autistes dits de haut niveau sont tous surdoués. Or, il n’en est rien
Si certains le sont, d’autres peuvent aussi avoir un QI de 90 ou de 110 ! Dès lors que ce quotient intellectuel est supérieur à 70, on parle d’autisme de haut niveau
Des études montrent que le cerveau des enfants autistes a davantage de connexions nerveuses que celui des autres enfants. Cette particularité expliquerait certains traits de la pathologie.
Polymorphe, l’autisme correspond à différents types de troubles du comportement plus ou moins sévères qui affectent la communication et les interactions sociales, s’accompagnant aussi d’une restriction des centres d’intérêt des personnes concernées. De plus en plus répandus dans le monde, ces « troubles du spectre autistique » (ASD en anglais) affecteraient un à deux enfants sur 100, selon les études les plus récentes.
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