Les adultes Asperger, ces géants aux pieds d’argile (Ici radio Canada, décembre 2016)

Les adultes Asperger, ces géants aux pieds d’argile (Ici radio Canada, décembre 2016)Je partage ce matin un nouvel article sur une aspergirl !!!  :fb;):   :up:

Après mon interview dans Marie France, voici un article paru chez nos amis québécois, sur une femme avec syndrome d’Asperger : “Les adultes Asperger, ces géants aux pieds d’argile:)

Le papier est signé Émilie Dubreuil :

On les appelle autistes de haut niveau ou autistes savants. Car, pour une raison qu’on ignore, leurs capacités intellectuelles sont le plus souvent impressionnantes : mémoire encyclopédique, compréhension cristalline de la réalité. « On pourrait dire que ce sont des autistes manqués. »

« Comme si l’autisme n’avait pas réussi à subjuguer leurs capacités intellectuelles », résume le psychologue Normand Giroux. Mais cet important panache cognitif repose sur une fragilité toute particulière. S’ils sont plus performants que les gens « normaux » intellectuellement, les autistes Asperger sont des « handicapés émotifs ».

« Je suis une daltonienne de la vie », résume Anne-Marie Lacharité, 34 ans, qui travaille en design graphique à Montréal et qui vient de recevoir ce diagnostic. C’est une métaphore éloquente, comme ceux à qui la plupart des couleurs sont une abstraction, les autistes Asperger ne peuvent pas lire… les émotions.

POUR LIRE la SUITE  :finger: c’est ici !

A propos Alexandra Reynaud

Twice Exceptional 【aspie HPI】&【synesthète】, diagnostiquée à 32 ans ◦˚ஐ˚◦ Ex-blogueuse & conférencière • Auteure aux éditions Eyrolles
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6 réponses à Les adultes Asperger, ces géants aux pieds d’argile (Ici radio Canada, décembre 2016)

  1. Adelaïde dit :
    Cela fait tellement de bien de savoir que l’on est pas toute seule à fonctionner “comme ça”.
  2. Christine dit :
    Merci Anne-Marie pour ce témoignage. Ma fille de 15 ans vient d’etre iagnostiqué HPI Asperger et tout comme toi elle avait comprit ce qu’elle avait avant meme d,etre diagnostiquée.Elle a (nous avons) traversé une année extrèmement difficile au point de vu psychologique Mais le fais de pouvoir mettre un nom sur ce qu’elle a, la beaucoup rassuré. Et je crois que d’entendre des témoignages d’autres Asperger la rassure beaucoup face a son avenir au niveau du travail. Pour ce qui est du coté sociale elle se force beaucoup mais ça l’épuise. En tant que parent je veux aider ma fille au mieux et les témoignages comme le tien m’aide a comprendre ma fille. Merci encore.
  3. Charlotte dit :
    Bonjour je m’appelle Charlotte j’ai 17 ans.
    Alors… 7 émotions seulement ? Je suis sans aucun doute aspie (je reçois officiellement mon diagnostic le 09 décembre mais je sais déjà le résultat ), et même si selon mon pedopsychiatre c’est une forme “modérée à légère ” j’ai l’impression de pouvoir déceler plus d’émotions que cela . Le nombre d’émotions que l’asperger peut voir chez quelqu’un peut-il dependre de l’intensité de son syndrome ?
  4. Jordi dit :
    Chouette vidéo.
    Moi, je voudrais mettre en lumière une vérité souvent occultée.
    Lutter bien gentillement contre un stéréotype, une idée reçue qui peut faire mal à de nombreux Aspies.
    Voilà : Il y a de nombreux Aspies qui ne sont ni HPI, ni surdoués.
    Ils souffrent aussi et méritent d’être également reconnus.
    MERCI
  5. Milaa dit :
    Bonjour,

    J’ai été particulièrement sensible au passage concernant les réactions dans son milieu professionnel quand elle a fait son “coming out”. Alors, je ne veux pas faire ma mauvaise langue hein mais les gens n’ont eu que la réaction socialement correcte qui était attendue d’eux. Sérieusement, vous les imaginez dire quelque chose de désobligeant ou ne pas s’afficher “autisme friendly” (même fonctionnement avec toutes les minorités médatisées)? Je discute beaucoup avec des personnes ayant un TSA, j’en ai un moi-même et le constat est très souvent similaire : le handicap, tout le monde l’accepte. . . mais pas trop près et surtout pas chez soi. Le meilleur exemple est le moment où un.e NT se retrouve en difficulté dans une relation avec une personne ayant un TSA. Je ne suis pas la seule à dire que le coup en-dessous de la ceinture arrive très, très vite. Déjà entendu : “Oui mais toi tu n’as pas le même cerveau que nous” (en attendant, tu n’as aucun argument valable à m’opposer), “La vie ne se gère pas comme des maths” (par la même personne qui disait 10mn plus tard mettre ses amis dans des sous-groupes, ceux avec lesquels on pouvait rire et ceux à qui on pouvait se confier). . . Dans le couple aussi, une personne a très bien expliqué le renversement qui s’était produit après son diag : au début, soutien du compagnon quand elle était vulnérable, qu’elle allait mal. Quand elle a commencé à pointer des dysfonctionnements dans le couple, à remettre en question leur dynamique, son partenaire lui a renvoyé son TSA en pleine gu. . . Quand j’ai eu mon diagnostic, j’ai eu la même naïveté que cette dame, je l’ai dit à tous.te.s mes “ami.e.s”. Je n’en fréquente plus que deux aujourd’hui, à faible fréquence, c’est pour dire. Depuis, j’ai cessé de le dire aux peu de personnes nouvelles que je rencontre.Et plus on vieillit, plus cela empire. Je ne parle même pas de ma génération, quadra/quinqua, pour qui l’autisme reste une maladie et qui pense qu’on se tape la tête contre les murs dès qu’on est frustré. J’ai mis plusieurs décennies à comprendre que les NT ne fonctionnaient que par injonctions sociales : pour rester dans le troupeau, ils se conforment, tiennent le discours attendu. Cela ne reflète absolument pas ce qu’ils pensent vraiment et n’induit absolument pas de changements dans leur façon de vivre. Il faut regarder les actes. La différence,du latin differens, « disséminer, différer », est depuis l’aube des temps, une menace pour la survie et la cohésion du groupe humain. C’est profondément ancré dans la psyché humaine pour des raisons que je pense comprendre aujourd’hui. J’ai cessé de lutter contre cet état de fait tant qu’on ne persécute personne. Même si cela me fait mal encore parfois parce que depuis que j’ai cessé de mettre un masque, de compenser, que j’ai appris à poser mes besoins, je suis isolée socialement. Pour finir, une question: combien de ses collègues ont proposé à cette dame d’aller prendre un café depuis ? L’ont invitée à un repas ?

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